Les mentalités changent dans notre pays qui a longtemps privilégié l’esprit à la main en valorisant les cursus scolaires les plus classiques.

L’apprentissage attire un nombre grandissant de jeunes. Les jeunes apprentis étaient 458 000 fin juin de cette année contre 430 000 en 2012 et 406 000 en 2016. Ce chiffre est un record historique. En 2018, plus de 700 000 personnes se sont formées en alternance. Une première en France. Le nombre des élèves ingénieurs qui choisissent l’apprentissage, a également été multiplié par 2,5 en dix ans. Ces chiffres sont rassurants pour l’avenir de l’économie française.

L’apprentissage est en effet une formidable école qui propose un bon équilibre entre cours et réalités du terrain. Les jeunes découvrent l’entreprise tout en suivant un enseignement scolaire. Ils comprennent si le métier qu’ils ont choisi correspond à leurs attentes. Ceux qui se sont trompés de voie, peuvent facilement en changer.

Contrairement aux idées reçues, l’apprentissage n’est pas réservé aux métiers manuels. Un apprenti peut devenir chaudronnier, paysagiste, spécialiste de la communication, ingénieur, cuisinier, technicien du numérique, professionnel de l’environnement ou expert des métiers du sport.

C’est aussi une solution efficace pour permettre aux jeunes Français de trouver un emploi, souvent dans la région où ils souhaitent vivre. 70% des apprentis sont embauchés sept mois après la fin de leur formation selon le ministère du Travail.

Au-delà de la maitrise d’un savoir-faire, l’apprenti apprend que le travail est un monde où des valeurs comme le respect des délais, la qualité, le partage de l’expérience, l’intelligence collective, la solidarité, l’esprit d’équipe et l’entraide sont essentielles. Il tisse des liens avec des salariés expérimentés qui le conseillent dans son parcours. L’apprentissage montre que « la transmission n’est pas seulement technique mais humaine et qu’elle fait grandir tout le monde », expliquait récemment Muriel Pénicaud, Ministre du Travail.

Alors que la France connait toujours un taux de chômage élevé et que des secteurs peinent à recruter – une PME sur deux connaît des difficultés de recrutement- il est nécessaire d’encourager l’apprentissage qui permet aux hommes et aux femmes de s’épanouir dans l’entreprise. Car l’apprentissage n’est pas seulement une école des métiers. C’est aussi l’école de la vie. C’est aussi pourquoi il faut demeurer attentif et veiller à ce que les mesures prises favorisent l’augmentation du nombre d’alternants et n’entraînent pas un transfert des contrats de professionnalisation vers les contrats d’apprentissage.

Quels liens utiles : 
https://travail-emploi.gouv.fr/formation-professionnelle/formation-en-alternance-10751/apprentissage/
https://www.alternance.emploi.gouv.fr/portail_alternance/
https://www.apprentissage-paysdelaloire.fr

En photographie d’illustration, l’un des Campus de l’ESUP : 
Créée en 1990, l’ESUP l’Ecolemploi – Ecole Supérieure de Commerce et de Management – est implantée à Paris, Laval, Rennes et Vannes. Depuis 2008, L’ESUP est filiale d’Actual Leader group. Elle figure parmi les acteurs majeurs de l’Enseignement post-bac dans le Grand-Ouest et à Paris. Tous les campus de l’ESUP s’inscrivent dans une démarche qualité certifiée par Bureau Véritas – Certification Veriselect Formation. L’ensemble des diplômes et titres à l’ESUP sont certifiés par l’État (RNCP), du BTS jusqu’au Mastère. En 2019, l’ESUP a ouvert l’ensemble de ses filières à l’apprentissage, du BTS au Mastère (commerce, communication & marketing, gestion d’entreprise, international, ressources humaines & sociales, banque, immobilier & notariat.)