Vous avez peut-être vu passer notre nouvelle campagne, actuellement diffusée dans les médias . « Faire du travail une chance » Cinq mots. Simples, mais qui résument notre mission et l’impact que nous voulons avoir sur le monde du travail. Mais aussi sur le débat public.
➡️ Le travail est aujourd’hui suspecté de tous les maux. Et pourtant, on attend de lui qu’il donne un sens à nos vies. Il y a là une contradiction profonde qu’il faut prendre au sérieux. Nous voulons défendre une vision positive du travail : un travail choisi, évolutif, digne, et qui donne envie.
🍀 Une vision militante du travail que nous assumons, à l’opposé du “tripalium” ou de la “flemme”. Chez Groupe actual, nous pensons que le travail n’est pas une punition — mais une chance. Une chance de progresser, d’apprendre, de rencontrer, de se construire.
🔎 Et parce qu’on ne change pas les perceptions sans comprendre les représentations, nous avons commandé une étude à Jean Pralong, chercheur à l’EM Normandie Business School. Elle révèle un chiffre qui nous a fait bondir — puis réfléchir : 57,8 % des actifs pensent qu’avoir un bon emploi est une affaire de chance. La chance, vraiment ? En fait, c’est tout le contraire. Car l’étude montre aussi que ceux qui croient en leur capacité d’agir (ce que les chercheurs appellent “agentivité”) divisent par trois le temps de retour à l’emploi et augmentent de 40 % leur satisfaction en poste, qu’ils soient cadres ou non cadres.
3️⃣ Trois attitudes changent tout, comme cet article dans Les Echos l’a bien retranscrit ( https://lnkd.in/e5jpcFGF )
✔️Croire que le marché du travail est rationnel et compréhensible
✔️ Se montrer souple, ouvert aux détours, sachant que l’ouverture suscite les opportunités
✔️ Et surtout croire en sa capacité d’agir afin de reprendre le pouvoir sur sa destinée
❇️ Bref, “Faire du travail une chance”, ce n’est pas croire en la chance. C’est croire qu’on peut transformer le travail, et se transformer avec lui. Croire encore que le travail peut être un levier d’émancipation pour tous, pas un privilège réservé à ceux qui ont “eu de la chance”.
🎙️ L’étude que nous avons menée montre à quel point le sentiment d’avoir prise sur son parcours transforme l’expérience professionnelle : retrouver un emploi plus vite, s’y sentir mieux, construire des trajectoires choisies. Mais attention : cette “agentivité” n’est pas une ressource magique ou innée. C’est une compétence, une conviction… et donc une inégalité. Croire en soi, c’est plus facile quand on a été reconnu, encouragé, formé. Quand on a croisé des employeurs qui donnent leur chance, des institutions qui investissent dans les parcours. Si le travail peut être une chance, alors il faut construire les conditions de cette chance. Pas seulement l’invoquer. Et si on repensait les politiques d’emploi, de formation, d’orientation autour de cette idée simple : donner à chacun la capacité de croire en sa marge d’action ?
Jean Pralong Directeur de l’Institut EM Roads @EM Normandie
Découvrez l’intégralité de l’étude ici : https://form.jotform.com/25119216558235