Entre 255 000 et 390 000 recrutements qui échouent alors qu’il y a des millions de chômeurs.
Selon les derniers chiffres publiés par Pôle emploi, 6% des offres d’emploi sont retirées par les employeurs faute de candidat approprié. Parmi les raisons évoquées, outre la pénurie de main d’œuvre que nous connaissons notamment dans les secteurs en tension, viennent ensuite le manque d’expérience, le manque de compétences, un diplôme insuffisant et dans une moindre mesure le manque de savoir être de la part des candidats.
C’est dans ce contexte que le groupe Actual a annoncé il y a quelques jours le lancement d’un nouveau dispositif de recrutement et d’accompagnement accessible à tous les demandeurs d’emploi dont les compétences ne correspondent pas aux besoins des entreprises locales mais prêt à une reconversion professionnelle.
La garantie : un CDI dès le départ comprenant comprend une période de montée en compétence en alternant formation et travail en entreprise.
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L’objectif, et au-delà de l’ambition affichée de recruter 5000 personnes en France d’ici 2024 est bien de renverser les pratiques en place consistant à financer avec de l’argent public la formation d’un demandeur d’emploi, puis à lui proposer ensuite un poste. A travers ce dispositif, nous recrutons d’abord pour former ensuite les personnes avec des parcours de formations conçus en étroit partenariat avec les entreprises locales dispensées sur le principe de l’alternance – temps en entreprise/temps en formation. Un modèle vertueux qui répond aussi à la problématique de mobilité de candidats souvent peu délocalisables, avec la promesse de trouver un emploi à moins de 30 minutes de leur lieu d’habitation.
Sans prétendre révolutionner les pratiques, je suis convaincu que c’est par une approche spécifiquement locale que nous pourrons apporter une réponse à cette « contradiction » bien française : des entreprises qui n’arrivent pas à recruter faute de candidat et des demandeurs d’emploi qui ne trouvent pas de travail.