La crise économique et sanitaire que nous affrontons, nous rappelle chaque jour que l’avenir de notre pays dépend de la bonne santé des millions de PME, de petites entreprises, et des groupes familiaux implantés dans nos territoires.

Certes, la France peut s’enorgueillir de posséder des champions mondiaux. Mais la vitalité de notre pays dépend aussi et surtout des artisans et des chefs d’entreprise qui ne comptent pas leurs heures pour servir leurs clients et sauver les emplois.(lire aussi : « faire confiance aux hommes et aux femmes des territoires » ).

Malgré les aides publiques, nombre d’entre eux consacrent aujourd’hui toutes leurs forces pour assurer la survie de leur société et continuer à payer les salaires des personnes avec lesquelles ils travaillent. Ils se battent souvent seuls pour trouver les prêts qui leur permettront de poursuivre leur activité pendant et après la crise.

Certains sont dos au mur et redoutent le pire. Leur chute est d’autant plus brutale qu’elle se déroule dans l’indifférence. Qui se soucie de la disparition des sociétés de 15 personnes ? Pourtant quand ces entreprises « invisibles » meurent, ce sont de « vrais » emplois qui sont perdus et des économies locales qui sont affaiblies.

Alors que nos compatriotes s’inquiètent pour leur avenir et celui de leurs enfants, qu’ils doutent des bienfaits de la mondialisation, il est important de rappeler que ces entreprises sont la force des villages, des petites villes, des villes moyennes et des métropoles où elles sont implantées. Leur vitalité assure le développement des commerces et des écoles.

Les PME sont présentes dans tous les secteurs. Dans le bâtiment, la mécanique, l’agroalimentaire, la restauration, la santé, le commerce et les services….  Elles créent des emplois qui permettent aux plus âgés et aux plus jeunes de vivre dans leur région. Elles forment des apprentis. Elles donnent leurs chances à tous ceux qui croient que le travail et la persévérance sont des valeurs essentielles pour réussir dans le monde professionnel.

Elles privilégient les relations humaines et refusent un management technocratique. Elles permettent à des Français de grimper dans l’échelle sociale. 

Les PME et les entreprises artisanales sont souvent humbles et modestes. Elles ne font pas le buzz sur les réseaux sociaux. Mais elles sont appréciées des Français car leurs dirigeants sont conscients de leurs responsabilités vis-à-vis de leurs clients, de leurs fournisseurs, de leurs employés et de leur territoire. Ils sont la chance de notre pays. Saluons leur courage et leur engagement alors que nous affrontons des événements que peu d’entre nous imaginait vivre. 

Source : Les chiffres clés des PME.