Un entrepreneur n’est pas uniquement un lecteur de tableaux Excel obnubilé chaque jour, chaque semaine, chaque mois par les chiffres et la rentabilité de l’entreprise. Sa responsabilité est bien entendu de veiller à ce que la société qu’il dirige, se développe, qu’elle satisfasse ses clients et permette aux salariés de travailler dans de bonnes conditions afin de dégager des bénéfices. La pandémie a démontré avec brutalité combien nous sommes tous vulnérables.
Mais la crise sanitaire et la crise économique qui frappent notre pays, rappellent aussi avec force que les dirigeants sont des acteurs du bien commun. Ils participent à la dynamique de nos villes, de nos départements, de nos régions. Ils sont au service de la communauté. Leur engagement peut prendre mille et une formes.
Des entreprises ont, par exemple, produit du gel hydroalcoolique et des masques alors que ce n’était pas leur métier. Elles ont proposé des logements gratuits à des femmes et des hommes en difficulté, à des personnels soignants qui ont preuve de professionnalisme et de courage dans leur travail.
Alors que la relance de l’économie est notre priorité, les hommes et les femmes qui sont à la tête d’entreprises enracinées dans nos territoires affirment leur responsabilité en prenant des décisions qui permettent de sauver des emplois, de remporter des marchés, de former des jeunes.
Plus que jamais, les entrepreneurs savent que les femmes, les hommes, les jeunes et les seniors qui travaillent dans leurs entreprises, ne peuvent être réduits à de simples statistiques.
Je suis personnellement très fier d’avoir participé à la création d’une conférence sociale au niveau de la région des Pays de la Loire. Cette instance est un lieu de dialogue et d’échange avec tous les partenaires sociaux.
Les entrepreneurs sont aussi attentifs aux changements qui ont été accélérés par la crise de la Covid-19. Ils savent que les manières de travailler évoluent. Ils sont des acteurs de la lutte contre le réchauffement climatique en prenant des décisions qui ne sont pas toujours spectaculaires. Par exemple, en encourageant les salariés à venir travailler en utilisant un vélo. Ils donnent du temps à des organisations professionnelles et des associations qui participent à la construction d’un monde plus sûr. Ils affirment ainsi chaque jour leur engagement sociétal au service du bien commun.
https://pro-bono.co/entreprises-et-bien-commun-par-samuel-tual-pour-le-medef-pays-de-la-loire/