Certains esprits ne cessent de répéter que les jeunes seront les perdants de la période difficile que nous traversons.

Ils leur prédisent un avenir gris. Je ne partage pas ces avis et je suis même convaincu que cette crise que nous traversons ne fait qu’accroître la nécessité de leur accorder toute notre confiance. Parler de demain, c’est parler des jeunes. Parler de demain, c’est parler d’économie verte, de transformation numérique, d’engagements durables et citoyens, de flexibilité du travail, de sens. Autant d’enjeux qui transforment profondément notre modèle de société. Nous, entrepreneurs, courons après le temps, les jeunes courent pour leur avenir. Ce nouveau monde doit être notre œuvre collective : des mains de jeunes, des mains d’entrepreneurs, main dans la main !

Espérer un monde qui change c’est croire dans la jeunesse et faire confiance aux entreprises.

En tant qu’entrepreneur engagé depuis des années pour une meilleure insertion des jeunes dans le monde du travail en appliquant la promesse « un jeune, une formation, un emploi »,  je suis convaincu que les 18-30 ans doivent garder l’espoir, qu’ils ont les moyens de s’en sortir, qu’ils ont les atouts en main pour bâtir leur avenir professionnel et personnel. Comme Charles Aznavour, je crois qu’être jeune, c’est « avoir des lendemains pleins de promesses » (1).

En tant qu’entrepreneur engagé, j’ai toujours pensé que les entreprises sont le moteur des avancées de demain. Elles inventent les solutions qui permettent à notre société de rebondir et à la planète de réussir. Elles participent au progrès. Elles conçoivent de nouveaux produits. Elles imaginent de nouveaux services. Des métiers gagnent en attractivité. Mais avant tout cela, elles sont en premier lieu un collectif, l’addition de personnalités et de compétences qui œuvre au quotidien pour l’économie et au service du bien commun. Telle est la mission de l’entreprise à laquelle je crois !

Les entreprises offrent ainsi de véritables opportunités aux 18-30 ans. Elles leur permettent de s’épanouir dans leur travail tout en participant à la création d’un monde meilleur.

Les entreprises ont confiance dans les jeunes. Elles le prouvent en faisant tout leur possible pour les former et les accompagner dans leur parcours. Les chiffres le démontrent.

Les employeurs, grands et petits, ont embauché près de 1,2 millions de jeunes en CDD de plus de trois mois ou en CDD entre août et décembre 2020. 2020 a également été une année record pour l’apprentissage avec 495 000 contrats dans le secteur privé grâce aux primes versées aux entreprises qui recrutent des apprentis.

C’est un bon investissement car ce type de formation débouche sur des emplois qualifiés qui permettent aux jeunes de trouver leur place dans le monde du travail et dans la société. Avoir un métier, c’est l’assurance de s’intégrer dans sa ville ou dans son village.

Notre groupe est le seul groupe français d’intérim et de recrutement présent dans l’enseignement supérieur. L’ESUP, « l’Ecolemploi » filiale du groupe, qui forme chaque année près de 2000 étudiants sur ses campus de Paris, Laval, Angers, Rennes, Vannes et Lyon, a ouvert l’ensemble de ses filières à l’apprentissage. Elle tisse des liens avec les entreprises pour permettre à ses étudiants de devenir des acteurs engagés dans le monde professionnel.

Enfin Actual group vient d’annoncer son association à Holberton School pour déployer un modèle unique d’écoles dédié aux métiers du numérique afin de répondre au besoin pressant des entreprises dans leur transformation digitale. Une manière pour le groupe de prendre à bras le corps cet immense défi, ce que certains qualifient de 3ème révolution industrielle et d’y apporter notre contribution.

Notre responsabilité d’entrepreneurs est de veiller à ce que chaque jeune puisse trouver sa place, lui transmettre notre héritage et la richesse de nos expériences pour bâtir ensemble le futur des possibles.